Faut-il créer une SARL en 2025 ? Avantages, limites, cas concrets

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Marvin Lebreton

Expert comptable - Commissaire aux comptes

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L'article en bref

Vous rêvez de lancer votre business mais vous nagez en pleine confusion face aux statuts juridiques ? La bonne vieille SARL, autrefois chouchoute des entrepreneurs français, mérite-t-elle encore votre attention en 2025 ?

C’est LA question à se poser avant de plonger ! Entre tradition et modernité, protection et flexibilité, découvrons ensemble si ce costume juridique est taillé pour votre projet.

Pas de panique, je vous guide à travers les avantages, les pièges à éviter et quelques exemples parlants qui vous aideront à y voir plus clair. Prêt à faire le bon choix pour votre aventure entrepreneuriale ?

Les points essentiels

Commençons par l’essentiel : avec une SARL, vous dormez tranquille ! Votre responsabilité se limite à vos apports, ce qui protège efficacement votre patrimoine personnel.

Côté budget, c’est plutôt flexible – vous pouvez démarrer avec un capital symbolique d’1€, même si ce n’est pas toujours recommandé.

Comptez entre 1500€ et 2000€ pour les frais de création, une somme raisonnable pour la sécurité offerte.

Vous aimez l’esprit d’équipe ? La SARL accueille jusqu’à 100 associés, idéal pour les projets collaboratifs et les entreprises familiales.

Elle fait aussi merveille pour les activités comportant certains risques. En revanche, si vous rêvez de lever des millions ou avez besoin d’une structure ultra-souple, regardez plutôt du côté de la SAS.

Bonne nouvelle : les démarches administratives se sont nettement simplifiées grâce au guichet unique de l’INPI ! Pour en savoir plus sur les démarches de création d’une SARL, consultez notre guide détaillé.

🎯 À retenir : La SARL est particulièrement adaptée aux projets impliquant plusieurs associés (jusqu’à 100), aux entreprises familiales, et aux activités présentant certains risques. En revanche, elle peut s’avérer moins pertinente pour les startups visant des levées de fonds importantes ou les projets nécessitant une gouvernance très flexible.

Créer une SARL en 2025 : est-ce (encore) une bonne idée ?

Malgré l’ascension fulgurante de la SAS ces dernières années, la SARL ne se laisse pas reléguer aux oubliettes !

Dans notre monde économique plein d’incertitudes, son cadre rassurant continue de séduire. Et pour cause !

Les récentes évolutions législatives lui ont offert un sérieux coup de jeune : adieu la paperasse interminable, bonjour la dématérialisation ! Le capital flexible et quelques aménagements fiscaux bienvenus ont modernisé ce bon vieux statut sans sacrifier ce qui fait sa force : la sécurité.

Cette formule juridique reste donc un choix pertinent en 2025, surtout si vous préférez la stabilité d’un cadre éprouvé aux dernières tendances. Après tout, pourquoi changer une recette qui fonctionne ?

Définition et caractéristiques fondamentales d’une société à responsabilité limitée

La SARL, c’est d’abord une protection solide ! Elle trace une ligne claire entre vos biens personnels et les affaires de l’entreprise.

Si votre activité rencontre des turbulences, vos créanciers ne pourront pas venir frapper à la porte de votre domicile (sauf faute de gestion ou si vous avez signé des garanties personnelles, attention à ce piège classique !).

Cette structure accueille entre 1 et 100 associés – si vous êtes solo, on parlera d’EURL.

Le capital est divisé en parts sociales qui, contrairement aux actions d’une SAS, ne se cèdent pas aussi facilement qu’une carte Pokémon rare – il faudra généralement l’accord des autres associés.

À la barre, un ou plusieurs gérants disposent de larges pouvoirs pour diriger le navire au quotidien. Les décisions majeures, elles, passent au vote des associés selon les règles définies dans vos statuts.

Et cerise sur le gâteau : fini l’obligation des 7 500€ de capital minimum, vous définissez désormais la somme qui correspond à vos besoins réels !

🏢 Structure de la SARL : La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants, qui peuvent être associés ou non. Le gérant dispose de pouvoirs étendus pour agir au nom de la société mais sa responsabilité peut être engagée en cas de faute de gestion. Les décisions importantes sont prises collectivement par les associés selon des règles de majorité définies dans les statuts.

La SARL face aux autres formes juridiques en 2025

Caractéristiques SARL SAS Entreprise individuelle
Responsabilité Limitée aux apports Limitée aux apports Illimitée
Associés 1 à 100 Minimum 1, sans maximum Entrepreneur unique
Gouvernance Rigide, encadrée légalement Très flexible Simple (décision unique)
Statut dirigeant TNS (majoritaire) ou assimilé salarié (minoritaire) Assimilé salarié TNS
Fiscalité IS (option IR pour SARL familiale) IS (option IR sous conditions) IR (option IS possible)
Formalisme Moyen à élevé Moyen à élevé Allégé
Attractivité investisseurs Moyenne Élevée Faible

Face à la flamboyante SAS qui attire les investisseurs comme un aimant et offre une souplesse de gouvernance qui ferait pâlir un yogi, la SARL ne baisse pas les bras !

Elle conserve des atouts de taille : un cadre juridique rodé par des décennies de pratique, une reconnaissance immédiate par tous vos partenaires économiques (précieux pour gagner leur confiance !), et des spécificités fiscales et sociales qui peuvent s’avérer juteuses dans certaines configurations.

L’entreprise individuelle, quant à elle, vous simplifie la vie administrative mais vous expose personnellement. C’est un peu comme sortir sans parapluie : pratique quand il fait beau, mais risqué si l’orage menace !

Qu’est-ce qui a changé récemment ? Ce qu’il faut savoir en 2025

La SARL a fait peau neuve ces dernières années ! La transformation la plus spectaculaire ? La révolution numérique des démarches administratives.

Finies les files d’attente et les formulaires en quadruple exemplaires !

Évolutions des démarches de création d’une SARL

Depuis janvier 2023, créer une entreprise est devenu presque aussi simple que commander une pizza en ligne !

Le guichet unique électronique de l’INPI a tout simplifié. Un seul portail pour toutes vos formalités : création, modification ou même fermeture de votre entreprise.

Plus besoin de courir d’une administration à l’autre comme dans une course d’obstacles !

Cette révolution numérique a un impact concret sur votre patience : 8 à 15 jours suffisent maintenant pour obtenir votre précieux Kbis, contre plusieurs semaines d’attente auparavant. Qui dit mieux ?

Autre nouveauté à ne pas négliger : vous devez désormais déclarer dès le départ qui sont les « bénéficiaires effectifs » de votre société, c’est-à-dire les personnes physiques qui exercent réellement le contrôle.

Cette transparence accrue vise à combattre les montages obscurs et le blanchiment d’argent. Une contrainte supplémentaire ? Peut-être, mais aussi un gage de sérieux pour vos futurs partenaires.

⏱️ Bon à savoir : Les délais d’immatriculation se sont considérablement réduits grâce à cette dématérialisation. Comptez désormais entre 8 et 15 jours entre le dépôt du dossier complet et l’obtention de votre Kbis, contre parfois plusieurs semaines auparavant.

Nouveautés fiscales et sociales pour les SARL en 2025

Côté fiscal, pas de révolution, mais des évolutions notables ! L’impôt sur les sociétés (IS) reste le régime standard des SARL, avec un taux qui poursuit sa cure d’amincissement.

Les SARL familiales conservent leur joker précieux : l’option pour l’impôt sur le revenu (IR), particulièrement intéressante quand vous démarrez et prévoyez des déficits les premières années.

Sur le front social, la situation dépend de votre position dans la société. Gérant majoritaire ? Vous restez travailleur non salarié (TNS), avec des cotisations calculées sur votre rémunération et potentiellement sur vos dividendes au-delà d’un certain seuil.

Gérant minoritaire ? Vous êtes assimilé salarié, un statut plus protecteur mais généralement plus coûteux.

La bonne nouvelle pour les TNS, c’est la flexibilité accrue depuis 2023 : vous pouvez désormais moduler vos cotisations sociales en temps réel, les ajustant au rythme de vos revenus.

Plus besoin d’attendre des mois pour voir vos prélèvements s’adapter si votre activité fluctue ! Par ailleurs, la protection sociale des indépendants s’est considérablement améliorée, se rapprochant de celle des salariés pour les indemnités journalières et les congés parentaux. Une évolution qui mérite d’être saluée !

  • Modulation des cotisations sociales en temps réel permettant d’ajuster les prélèvements à la santé économique de l’entreprise
  • Protection sociale des TNS rapprochée de celle des salariés (indemnités journalières, congés parentaux)

Quelles sont les bonnes raisons de créer une SARL aujourd’hui ?

En 2025, malgré tous les feux de projecteurs braqués sur la SAS, la bonne vieille SARL conserve des atouts solides comme le roc !

Son principal point fort ? Une fiabilité juridique incomparable. Avec des décennies de jurisprudence derrière elle, la SARL offre un cadre où presque toutes les situations ont déjà été analysées et clarifiées.

C’est comme choisir un itinéraire balisé plutôt qu’un chemin de traverse : moins d’aventure, mais aussi moins de mauvaises surprises !

La protection patrimoniale et la sécurité juridique

La SARL, c’est d’abord une forteresse pour votre patrimoine personnel ! Elle crée une séparation étanche entre vos biens propres et ceux de l’entreprise.

Si votre activité traverse des eaux tumultueuses, votre maison, votre voiture et vos économies restent à l’abri des créanciers. C’est tout simplement inestimable quand on se lance dans l’aventure entrepreneuriale !

Attention tout de même : ce bouclier n’est pas indestructible. En cas de faute de gestion grave, de garantie personnelle accordée à un prêteur, ou de fraude avérée, votre responsabilité personnelle peut être engagée.

Considérez ces exceptions comme les failles dans l’armure – évitables si vous jouez selon les règles.

Autre avantage non négligeable : la crédibilité commerciale. Une SARL inspire confiance aux fournisseurs, clients et banquiers.

C’est une carte de visite qui dit « nous sommes sérieux et engagés sur le long terme ». Cette perception positive facilite grandement vos relations d’affaires et l’accès au financement.

🛡️ Exemple concret : Thomas dirige une entreprise de construction qui rencontre des difficultés économiques suite à l’annulation d’un chantier important. Grâce au statut SARL, seul le capital investi dans l’entreprise est exposé aux créanciers. Sa maison et ses placements personnels restent préservés, lui permettant de rebondir malgré cet échec entrepreneurial.

Flexibilité et options fiscales avantageuses

Vous savez ce qui est vraiment séduisant avec la SARL ? La liberté de fixer votre capital comme bon vous semble !

Fini le temps où il fallait obligatoirement 7 500€ pour démarrer. Aujourd’hui, vous adaptez cette somme à votre réalité économique : modeste pour un démarrage léger, plus conséquent si votre activité l’exige.

Cette flexibilité est particulièrement précieuse pour les entrepreneurs aux moyens limités.

Côté fiscal, la SARL cache quelques joyaux dans son coffre ! Si vous montez une entreprise familiale, vous pouvez opter pour l’impôt sur le revenu au lieu de l’impôt sur les sociétés.

Un vrai plus pendant la phase de lancement : les déficits éventuels peuvent être imputés directement sur vos autres revenus, allégeant ainsi votre facture fiscale globale.

En tant que dirigeant, vous disposez aussi d’une marge de manœuvre appréciable pour optimiser votre rémunération, en jouant sur l’équilibre entre salaire et dividendes.

Et si vous créez une structure de groupe, le régime fiscal mères-filles vous ouvre des perspectives d’optimisation supplémentaires.

Pour le gérant majoritaire, le statut de TNS présente aussi ses avantages : plus de souplesse dans la gestion de votre protection sociale et parfois des cotisations plus légères qu’un statut assimilé-salarié. C’est comme avoir un costume sur mesure plutôt qu’un prêt-à-porter !

  • Option IR pour SARL familiales : imputation des déficits sur autres revenus
  • Optimisation rémunération dirigeant (salaire/dividendes)
  • Régime fiscal mères-filles pour groupes de sociétés
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Dans quels cas faut-il éviter de créer une SARL ?

La SARL a beau avoir de solides atouts, elle n’est pas la panacée universelle ! Certains projets s’épanouiront mieux sous d’autres formes juridiques.

Un peu comme choisir une voiture – le 4×4 familial qui excelle sur les chemins de campagne se révélera bien moins adapté pour les courses de Formule 1 !

Les limites structurelles de la SARL

Le talon d’Achille de la SARL ? Sa rigidité relative face à la souplesse presque acrobatique de la SAS.

La SARL est un peu comme ces grands-parents qui vous aiment mais vous imposent des règles strictes : protecteurs mais parfois un peu contraignants !

Son fonctionnement impose un formalisme assez lourd pour les décisions collectives. Envie de modifier vos statuts ? Préparez-vous à une procédure bien encadrée.

Les règles de majorité sont peu modulables, et vous ne pouvez pas dépasser la barre des 100 associés – une limite rarement atteinte mais qui existe.

La transmission des parts sociales représente un autre défi majeur. Contrairement aux actions d’une SAS qui changent de mains assez facilement, les parts de SARL sont comme des cartes de collection rare : leur cession nécessite généralement l’approbation des autres associés et s’accompagne de droits d’enregistrement plus élevés.

Ce manque de fluidité peut freiner l’évolution de votre actionnariat ou compliquer vos stratégies de développement.

Dernier point, plus subjectif mais néanmoins réel : l’image. Dans certains milieux, notamment ceux de l’innovation et des startups, la SARL peut paraître « old school » face à la SAS perçue comme plus moderne et dynamique.

Une question d’apparence ? Peut-être, mais dans le monde des affaires, les perceptions comptent parfois autant que les réalités !

⚠️ À noter : La cession de parts sociales dans une SARL est plus complexe que celle d’actions dans une SAS. Elle nécessite généralement l’agrément des autres associés, un acte notarié si des biens immobiliers figurent dans le patrimoine de la société, et implique des droits d’enregistrement plus élevés.

Profils d’entrepreneurs pour qui d’autres statuts seraient préférables

Certains profils d’entrepreneurs devraient regarder au-delà de la SARL. Vous lancez une startup avec l’ambition de lever des millions ? La SAS sera votre meilleure alliée, avec sa flexibilité et ses mécanismes d’intéressement qui font les yeux doux aux investisseurs.

Votre projet innovant nécessite une gouvernance sophistiquée, avec des droits de veto ou des actions préférentielles ? Là encore, la SAS vous offrira cette liberté d’architecture que la SARL ne peut égaler.

Vous souhaitez conserver votre emploi salarié tout en lançant votre business ? La présidence d’une SAS se marie généralement mieux avec un statut de salarié ailleurs que la gérance majoritaire d’une SARL.

Pour les micro-activités ou projets très simples, l’entreprise individuelle ou le régime de micro-entrepreneur pourrait suffire, avec moins de formalités et de coûts.

Le choix du régime social pèse aussi lourd dans la balance : voulez-vous être travailleur non salarié (TNS) comme le gérant majoritaire d’une SARL, ou préférez-vous le statut d’assimilé-salarié du président de SAS ?

Chaque option a ses avantages selon votre situation personnelle et votre stratégie de rémunération.

Et si vous rêvez grand avec plus de 100 complices à bord, la SARL vous ferme automatiquement ses portes !

  • Startups visant levées de fonds : préférer la SAS
  • Projets nécessitant gouvernance sophistiquée : SAS plus adaptée
  • Cumul avec statut salarié : présidence SAS plus compatible
  • Micro-activités : entreprise individuelle souvent suffisante

Quelle différence entre créer une SARL pour une activité de services ou pour le commerce ?

Vous avez choisi la SARL ? Excellent ! Mais saviez-vous que sa mise en œuvre varie considérablement selon que vous vendez des biens ou des services ?

C’est un peu comme conduire la même voiture sur l’autoroute ou sur un chemin de montagne – même véhicule, expérience totalement différente !

Spécificités juridiques et fiscales selon le secteur d’activité

Le monde du commerce et celui des services ne jouent pas exactement dans la même cour réglementaire. Vous lancez un commerce ?

Préparez-vous à jongler avec des normes spécifiques – sanitaires pour l’alimentaire, autorisations spéciales pour certains produits… Un vrai parcours du combattant qui nécessite parfois des démarches supplémentaires !

Côté services, certaines professions sont tellement réglementées qu’elles imposent leurs propres règles du jeu sur la structure juridique elle-même.

Essayez de créer un cabinet d’avocats ou une pharmacie sans les qualifications requises, et vous comprendrez vite ce que « barrière à l’entrée » signifie concrètement !

N’oublions pas les conventions collectives, ces livres de règles qui varient d’un secteur à l’autre et impactent directement votre gestion des ressources humaines – et votre portefeuille !

Selon que vous êtes dans l’informatique, le commerce de détail ou la restauration, les obligations et les coûts ne seront pas les mêmes.

La fiscalité aussi joue aux montagnes russes entre les secteurs : taux de TVA variables selon les produits ou services (allez comprendre pourquoi un e-book est taxé différemment d’un livre papier !), exonérations territoriales aux conditions spécifiques, et crédits d’impôt qui favorisent certains secteurs.

Un vrai casse-tête qui mérite une attention particulière !

📋 Exemple : Une SARL de conseil informatique relève généralement de la convention collective Syntec, tandis qu’une SARL de commerce de détail d’habillement sera soumise à la convention du commerce de détail de l’habillement. Ces différences impactent directement les relations avec les salariés, les minima salariaux et divers avantages sociaux.

Capital social et besoins financiers : approche par secteur

Parlons argent ! Les besoins en capital d’une SARL varient énormément selon votre secteur d’activité. Vous lancez un commerce ?

Préparez-vous à sortir le chéquier pour le local, l’agencement, les stocks initiaux et les cautions fournisseurs. C’est comme préparer un grand voyage : il faut faire le plein avant de démarrer !

À l’inverse, de nombreux services peuvent décoller avec un investissement minimal. Pas de stocks à financer, possibilité de travailler depuis chez soi ou dans un espace partagé, équipement souvent limité à un bon ordinateur et quelques logiciels…

La différence peut être spectaculaire !

Cette réalité économique influence directement le capital social idéal de votre SARL. Légalement, vous pouvez démarrer avec 1€, mais soyons sérieux : un capital trop maigre peut nuire à votre crédibilité, surtout dans le commerce où les engagements financiers sont plus lourds.

Imaginez demander un crédit fournisseur de 50 000€ avec un capital de 100€ – autant demander un prêt immobilier avec un job d’été comme garantie !

Pour les activités commerciales, un capital couvrant au moins 20-30% de vos investissements initiaux rassure vos partenaires et consolide vos fondations financières.

Pour les services à faible intensité capitalistique, vous pouvez vous permettre plus de légèreté, mais gardez à l’esprit que le capital reflète aussi votre engagement aux yeux du monde extérieur.

💰 Approche recommandée : Pour une SARL commerciale, un capital couvrant au moins 20-30% des investissements initiaux est généralement conseillé pour rassurer partenaires et financeurs. Pour une SARL de services, un capital plus modeste peut suffire si l’activité nécessite peu d’investissements matériels.

Conclusion : dans quels cas Maeka Conseil recommande la création d’une SARL

Alors, cette SARL, on la crée ou pas ? En 2025, malgré la concurrence acharnée de la SAS et d’autres formes juridiques plus récentes, la SARL reste un choix judicieux pour de nombreux entrepreneurs.

C’est comme ces jeans classiques dans votre garde-robe : peut-être pas ce qu’il y a de plus tendance, mais toujours fiables et adaptés à de nombreuses occasions !

Profils idéaux pour la création d’une SARL en 2025

D’après notre expérience chez Maeka Conseil, la SARL s’avère particulièrement brillante pour certains profils. Vous montez un projet à plusieurs, disons entre 2 et 5 personnes, avec des apports relativement équilibrés ?

La SARL offre un cadre parfaitement adapté pour structurer cette collaboration.

Votre projet est une affaire de famille ? Encore mieux ! La SARL familiale et son option d’imposition sur le revenu peuvent transformer votre fiscalité en véritable atout stratégique.

Votre activité comporte certains risques et vous tenez à votre patrimoine personnel ? La protection offerte par la SARL sera votre bouclier au quotidien.

Vous évoluez d’une structure individuelle vers une forme sociétaire ? La SARL offre une transition en douceur, avec un cadre rassurant mais pas excessivement complexe.

Dans les secteurs traditionnels – artisanat, commerce de proximité, services aux entreprises classiques – la SARL reste parfaitement dans son élément, surtout si vous envisagez un développement progressif plutôt qu’une croissance explosive.

En somme, la SARL convient idéalement aux entrepreneurs qui privilégient la sécurité juridique et une gouvernance bien structurée, sans nécessiter l’extrême flexibilité d’actionnariat qu’offre la SAS.

👨‍👩‍👧‍👦 Cas concret : Marie et Paul, frère et sœur, souhaitent ouvrir un commerce de produits régionaux. Ils optent pour une SARL de famille qui leur permet de protéger leur patrimoine personnel tout en bénéficiant d’une imposition à l’IR pendant les premières années (déficits initiaux imputés sur leurs autres revenus). Leur projet familial, nécessitant un investissement initial conséquent mais avec une croissance progressive, correspond parfaitement au profil SARL.

L’accompagnement stratégique de Maeka Conseil pour votre choix de structure juridique

Chez Maeka Conseil, nous ne croyons pas aux solutions toutes faites ! Chaque projet entrepreneurial est unique, comme une empreinte digitale.

C’est pourquoi notre approche d’accompagnement se déroule en trois temps, comme une pièce de théâtre bien ficelée.

Premier acte : l’analyse globale de votre projet. Nous disséquons ensemble les risques potentiels, vos objectifs de développement et votre vision personnelle et patrimoniale.

C’est comme poser les fondations d’une maison – invisible une fois terminée, mais essentielle à sa solidité !

Deuxième acte : l’étude comparative personnalisée. Nous mettons en chiffres et en perspectives les différentes options qui s’offrent à vous.

Pas de théorie fumeuse, mais des simulations concrètes adaptées à votre situation spécifique.

Troisième acte : la projection stratégique. Car choisir une structure pour aujourd’hui sans penser à demain serait comme planter un chêne dans un pot de fleurs – problématique à terme !

Nous anticipons les évolutions futures de votre entreprise et évaluons la flexibilité dont vous aurez besoin.

Notre objectif ? Vous aider à construire une stratégie globale qui intègre harmonieusement protection patrimoniale, optimisation fiscale, couverture sociale et perspectives de développement.

Des fondations solides, mais suffisamment souples pour s’adapter à vos ambitions futures !

  1. Analyse globale : évaluation des risques, objectifs de développement, vision personnelle/patrimoniale
  2. Étude comparative : simulation chiffrée des options adaptées à votre situation
  3. Projection stratégique : anticipation des évolutions futures et flexibilité nécessaire

Ce qu’il faut retenir

Alors, cette SARL, on la garde dans notre boîte à outils d’entrepreneur en 2025 ? Absolument !

Elle reste un choix solide pour de nombreux projets nécessitant une protection patrimoniale efficace, une gouvernance bien structurée et une image de stabilité auprès de vos partenaires.

Ses points forts ? La responsabilité limitée qui protège vos biens personnels (un vrai bouclier anti-stress !), la flexibilité du capital social qui s’adapte à vos moyens réels, et quelques pépites fiscales comme l’option SARL de famille.

Cerise sur le gâteau : les démarches administratives sont désormais beaucoup plus fluides grâce à la dématérialisation.

Ses faiblesses ? Une gouvernance moins souple qu’une SAS, des contraintes pour céder vos parts sociales (pas idéal si vous prévoyez un bal des actionnaires !), et un charme limité aux yeux des investisseurs externes cherchant des licornes.

Au final, le choix entre SARL et autres statuts juridiques ne devrait pas se faire sur un coup de tête ou parce que « tout le monde fait ça ».

C’est une décision qui mérite une analyse approfondie de votre projet spécifique, de votre situation personnelle et de vos ambitions. Car une structure adaptée est comme une bonne paire de chaussures : elle vous soutient dans votre marche vers le succès sans vous faire souffrir en chemin !

💡 Notre conseil : Le choix entre SARL et autres formes juridiques ne doit pas se faire sur la base de tendances ou d’idées reçues, mais après une analyse approfondie de votre projet spécifique. Chaque structure présente des avantages et inconvénients qui prennent une importance variable selon votre situation personnelle, vos objectifs et la nature de votre activité.

Des questions qui subsistent sur le statut juridique idéal pour votre projet ? L’équipe de Maeka Conseil est là pour vous !

Nous proposons une analyse personnalisée de votre situation et un accompagnement sur mesure pour transformer votre idée en une entreprise solide et prête pour l’avenir.

N’hésitez pas à nous contacter pour un premier échange sans engagement !

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