Expert comptable - Commissaire aux comptes
Vous avez une idée qui trotte dans la tête depuis des mois ? Le moment est peut-être venu de franchir le pas ! La SAS (société par actions simplifiée) séduit de plus en plus d’entrepreneurs, et pour cause : c’est la Formule 1 des statuts juridiques.
Imaginez la SAS comme un costume sur-mesure pour votre entreprise. Contrairement à ses cousines plus rigides, elle s’adapte à vos besoins spécifiques.
Le capital minimum ? Un petit euro symbolique suffit (même si c’est un peu léger pour impressionner votre banquier). Côté budget, prévoyez entre 200 et 500 euros pour les frais incontournables. Et question timing, comptez 2 à 4 semaines pour voir naître votre société.
Créer une SAS, c’est comme monter un meuble IKEA : il y a un ordre à respecter, sinon ça ne marche pas !
Étape | Action | Délai indicatif |
---|---|---|
1 | Rédaction des statuts | 1 à 3 jours |
2 | Constitution et dépôt du capital | 1 à 2 jours |
3 | Publication de l’annonce légale | 3 à 5 jours |
4 | Dépôt du dossier d’immatriculation | 1 jour |
5 | Traitement administratif | 7 à 15 jours |
6 | Obtention de l’extrait Kbis | Immédiat après validation |
La SAS, c’est le choix des ambitieux ! Elle brille particulièrement quand vous visez une levée de fonds, que vous avez plusieurs associés aux compétences complémentaires, ou que vous rêvez de conquérir le monde rapidement.
Petit bonus : en tant que président, vous serez assimilé salarié. Pas de cotisation chômage certes, mais une meilleure protection sociale qu’en indépendant.
Pourquoi tant d’entrepreneurs craquent-ils pour la SAS ? Parce qu’elle leur donne les clés du royaume !
SARL versus SAS : c’est un peu comme choisir entre un costume classique et un costume sur-mesure. Les deux ont leurs avantages !
Critère | SAS | SARL |
---|---|---|
Gouvernance | Liberté totale | Cadre légal strict |
Régime social dirigeant | Assimilé salarié | Travailleur indépendant |
Cession de titres | Fluide et rapide | Procédure d’agrément |
Levée de fonds | Taillée pour ça | Possible mais compliqué |
Bonne nouvelle : les conditions d’accès sont très démocratiques ! Un seul associé suffit (même si c’est vous), un président majeur et capable, et quelques décisions stratégiques à prendre.
Les questions cruciales : que fera votre société ? Comment s’appellera-t-elle ? Où installera-t-elle ses quartiers ? Combien investirez-vous ? Qui tiendra la barre au début ?
Théoriquement, 1 euro suffit. Dans la pratique ? C’est comme arriver à un entretien d’embauche en jogging : techniquement possible, mais pas très crédible.
Vous pouvez apporter de l’argent liquide (apports en numéraire), des biens (apports en nature) ou votre savoir-faire (apports en industrie). Si vos apports en nature dépassent 30 000 euros ou la moitié du capital, un commissaire aux apports jouera les arbitres.
Trouver un nom, c’est comme choisir un pseudo sur Internet : il faut que ce soit libre ! Vérifiez sur le site de l’INPI qu’aucune marque ne porte déjà ce nom.
Pour le siège social, plusieurs options s’offrent à vous :
C’est parti pour le parcours du combattant administratif ! Rassurez-vous, c’est moins compliqué qu’il n’y paraît. Suivez le guide !
Les statuts, c’est un peu l’ADN de votre société. Ils définissent son identité, ses règles de fonctionnement et ses ambitions.
Les mentions obligatoires ? Votre nom d’entreprise, ce qu’elle fera, où elle habitera, combien de temps elle vivra (99 ans max !), combien vous mettez au pot commun et qui commande.
Direction la banque avec votre dossier sous le bras ! Vous allez déposer vos sous sur un compte spécial « société en formation ». Pensez à apporter vos statuts signés, vos papiers d’identité et une déclaration sur l’honneur de bonne conduite.
En échange, vous repartirez avec la fameuse attestation de dépôt. Gardez-la précieusement, elle vous sera indispensable pour la suite !
C’est l’équivalent moderne du crieur public ! Vous devez annoncer la naissance de votre société dans un journal d’annonces légales du département.
Le contenu est strict comme un règlement militaire : nom, forme juridique, capital, activité et adresse. Pas de place pour la poésie !
Dernière ligne droite ! Depuis 2023, tout passe par le guichet unique de l’INPI. Fini le parcours du combattant entre différents organismes.
Votre dossier doit être complet : formulaire M0, statuts, attestation de capital, preuve de publication, papiers du dirigeant et justificatif pour le siège social.
Comptez 7 à 15 jours d’attente. Vous recevrez d’abord un récépissé (la précommande), puis le Graal : votre extrait Kbis officiel !
Bien sûr ! À l’ère du tout-numérique, créer sa société depuis Son canapé est devenu possible. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
Les plateformes en ligne, c’est tentant : processus guidé, prix attractifs, tout centralisé et rapide comme l’éclair. Le revers de la médaille ? Des statuts standardisés qui risquent de ne pas coller à votre situation unique.
Voici le top 5 des bourdes qui font mal au portefeuille :
Réparer ces erreurs plus tard coûte souvent plus cher que de bien faire dès le début !
Chez Maeka Conseil, nous ne nous contentons pas de remplir des formulaires. Nous construisons avec vous les fondations de votre réussite entrepreneuriale !
Notre approche ? Vision stratégique, optimisation juridique sur-mesure, accompagnement fiscal intelligent et gestion complète des formalités. Parce que créer une entreprise, c’est bien. La faire grandir, c’est mieux !
Créer une SAS, c’est poser la première pierre de votre édifice entrepreneurial. Chaque étape compte et mérite qu’on y accorde l’attention nécessaire.
La SAS offre une flexibilité incomparable, mais cette liberté s’accompagne de responsabilités. Les bonnes décisions prises maintenant vous feront économiser temps et argent demain.
Envie de discuter de votre projet autour d’un café ? Nous sommes là pour transformer vos idées en réalité juridique solide !
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